21/10/2014 | Lien permanent
Je suis mal à l'aise avec la solidarité médiatique. En effet, mobiliser des personnes généreuses et sincères pour apporter leur contribution financière, à des frais d'obsèques par exemple, nourrit à tort le sentiment d'une situation de carence de la solidarité nationale.
Ainsi, il est arrivé à plusieurs reprises ces dernières années au CCAS d'Aubusson, avec l'appui du Conseil Général de la Creuse, de prendre en charge des frais d'obsèques trop lourds pour les familles. Nous l'avons fait avec le souci de discrétion et de confidentialité que requiert l'intimité d'une famille.
C'est pour cela que je suis plus que gêné par la démarche qui consiste à étaler ses soucis financiers sous les yeux des caméras. Pour beaucoup, le rôle des travailleurs sociaux est quelque chose d'inconnu. Et quand on ne sait pas, on fantasme, pour tirer des conclusions aussi fausses que violentes. En France, on est trop vite dans le jugement, aidés en cela par des médias forcément réducteurs, avant toute démarche d'information réelle. cela nourrit les fractures entre français, qui ne peuvent plus se considérer qu'en termes d'antagonismes et de stigmatisation.
Du coup, chacun se trouve renvoyé à sa propre solitude, aidé en cela par une organisation sociale souvent urbaine, qui noie l'individu. Notre instinct grégaire nous pousse cependant à agir collectivement. Nos sentiments humains vis à vis de nos semblables également.
C'est pourquoi il me semble que ces solidarités médiatiques sont une addition de solitudes agissantes. Chacun se confronte à l'image de lui-même qu'il souhaite donner à son voisin de toile. On glisse alors vers la notion de charité, différente de celle de solidarité. Celle qui conduit à la fiscalité par exemple, qui redistribue l'effort national notamment vers ceux qui en ont besoin. Et qui parfois, se trouvent stigmatisés ( "profiteurs du système, fainéants, cassos...") par les mêmes qui sont prêts à répondre au moindre appel sur les réseaux sociaux...
05/09/2014 | Lien permanent | Commentaires (2)
Comme je l'indiquais hier, Bernard de Froment est rattrapé par le principe de réalité juridique. Il ne pourra donc pas faire équipe avec Vincent Turpinat, comme suppléant, puisque le code électoral oblige à la parité. Nul n'est censé ignorer la Loi, singulièrement un Conseiller d'Etat, quand bien même fut-il en disponibilité ! Etre pris en flagrant délit d'amateurisme et d'incompétence n'empêche pas monsieur De Froment de se lancer dans un bien hasardeux cours de Droit sur les ondes de France Bleu Creuse.
En réalité, il a bonne mine, celui qui présentait sa candidature comme celle d'un homme d'expérience dont la Creuse a besoin.
Moi, j'en connais un qui doit bien rigoler... C'est Jean Auclair face au piètre démarrage de la campagne de ses opposants de droite aux sénatoriales.
24/07/2014 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il me semble que l'article L299 du code électoral prévoit que " le candidat et son remplaçant ( à une élection sénatoriale) sont de sexe différent", suite à modification issue de la Loi du 2 août 2013.
L'annonce de la candidature du ticket De Froment-Turpinat pose au moins deux questions.
-Quel est le sexe de Vincent Turpinat ?
-Bernard de Froment est-il aussi fin juriste, et aussi pertinent politique, qu'on le dit ?
23/07/2014 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Presse nous révèle une information capitale pour la Creuse, qui relevait de plus en plus du secret de polichinelle. L'ex député Jean Auclair va briguer en septembre prochain un mandat de sénateur.
Avec le sens de la réthorique qui le caractérise, Jean Auclair nous dit qu'il sera seul candidat pour l'UMP, alors qu'il y a deux sièges à pourvoir ! Une évidence pour celui qui explique que dans la perspective du basculement à droite du Sénat, un sénateur de droite sera plus efficace que deux sénateurs de gauche.
Cela me rappelle ces publicités des années 80 où on proposait d'échanger deux barils de lessive contre un du nouvel Ariel. Las, Jean Auclair est loin de laver plus blanc, lui qu'aucun de ses amis ne se risque à accompagner dans cette aventure électorale.
De là à penser que la "relève" de l'UMP creusoise veuille définitivement lessiver Auclair en spéculant sur sa défaite, qui pour le coup serait définitive, en pratiquant le vote blanc par exemple, il n'y a qu'un pas, que je me risque à effectuer !
L'heure n'est décidément plus au nouvel omo, mais bien plutôt à Vizir et ses vizirettes...
11/07/2014 | Lien permanent | Commentaires (2)
DENANOT PS-PRG: 26,22 %
HORTEFEUX UMP: 19,37 %
MONOT FN : 18,47 %
AUCONIE UDI : 9,01 %
MOREL DARLEUX FdG: 8,29 %
HEUSQUIN EELV : 6,49 %
COURT FORTUNE DLR : 4,59 %
25/05/2014 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce matin, nous avons symboliquement déposé une gerbe au monument aux morts, en souvenir des victimes de l'esclavage. Je remercie les enfants du Conseil Municipal des Jeunes de leur participation à cette cérémonie, où ils ont lu des extraits du décret d'abolition de 1848, ainsi que toutes les personnes présentes, notamment les enseignants.
J'ai prononcé l'allocution suivante.
"Mesdames et messieurs,
Le 10 mai 2001, était adoptée en dernière lecture par le Sénat la loi reconnaissant la traite et l'esclavage comme crime contre l'humanité (loi n° 2001-434 du 21 mai 2001).
Cette loi a notamment instauré le Comité pour l'histoire et la mémoire de l'esclavage, un organisme composé de personnalités qualifiées parmi lesquelles des représentants d'associations défendant la mémoire des esclaves. Le comité est chargé de proposer, sur l'ensemble du territoire national, des lieux et des actions qui garantissent la pérennité de la mémoire de ce crime à travers les générations.
Depuis, cette date du 10 mai a été retenue par la République, en l’occurrence par le Président Chirac, pour commémorer l’abolition. La journée commémorative du souvenir de l'esclavage et de son abolition a été célébrée pour la première fois en 2006.
Cette année, cette journée s’inscrit dans le contexte de l’anniversaire du 220ème anniversaire de la première abolition de l’esclavage par la France.
Au-delà de l'abolition, la journée devrait engager une réflexion générale sur l'ensemble de la mémoire de l'esclavage, longtemps refoulée, pour la faire entrer dans notre histoire. L'occasion aussi de s'interroger sur la façon dont la mémoire de l'esclavage peut trouver sa juste place dans les programmes de l'école primaire, du collège et du lycée. La volonté également de développer la connaissance scientifique de cette tragédie. Enrichir notre savoir, c'est le moyen d'établir la vérité et de sortir de polémiques inutiles.
Commémorer l’abolition de ce crime contre l’humanité, c’est certes répondre à l’impérieux devoir de mémoire dû aux victimes passées. Mais c’est aussi être malheureusement de plain-pied dans l’actualité mondiale, au moment où plus de 200 jeunes filles nigérianes sont retenues en captivité par les extrémistes de la secte Boko Haram, aux fins avouées d’en faire des esclaves , de les vendre et de les marier de force.
En s’attaquant à ces jeunes filles, alors même qu’elles étaient dans leur lycée, lieu du savoir, des apprentissages et de l’émancipation, ces extrémistes développent une conception de la société à l’opposé même des valeurs universelles des Droits de l’Homme.
Oui, aujourd’hui l’esclavage existe encore.
Outre l’Afrique, on le retrouve en Amérique du Sud par l’exploitation d’enfants dans les mines. On le retrouve en Asie, où les grandes marques textiles font leurs profits sur le dos là-aussi d’enfants exploités et sans défense.
Alors la Creuse devait-elle s’affranchir de participer à cet exercice collectif de mémoire, alors que le destin des enfants réunionnais déplacés en grand nombre dans notre département dans les années 60 résonne encore douloureusement dans les esprits ? Non, elle ne le peut pas, et ce d’autant moins qu’un décret de du 1er avril 2006 impose à chaque préfet de département l’organisation d’une cérémonie mémorielle chaque 10 mai.
Outre la violence de Boko Haram, un autre évènement est venu achever de nous convaincre de prendre notre initiative d’aujourd’hui. Je veux parler de la scandaleuse décision de la nouvelle municipalité Front National de Villers-Cotterets, dans l’Aisne. En effet, c’est dans cette commune que se trouve la tombe du général Dumas, né esclave à Saint-Domingue et père d'Alexandre Dumas.
Le général Dumas est un général de la révolution Française, né à St Domingue,le 25 mars 1762. Il est le premier homme de couleur (son père est un noble originaire de Normandie), fils d’une esclave, à être nommé général de l’armée française. Son père, le marquis Alexandre Antoine Davy de la Pailleterie, le vendra comme esclave, avant de le racheter et de l’emmener en France avec lui.
Fâché avec son père, il s’engage pour 8 ans dans l’armée en 1786 dans le régiment des dragons de la Reine comme simple cavalier sous le nom d'Alexandre Dumas (le nom de sa mère). C’est à cette époque qu’il fait la connaissance et qu’il se lie d’une amitié profonde avec trois autres futurs généraux d’empire :, Louis-Chrétien Carrière de Beaumont, Joseph Piston, et l’aubussonnais Jean-Louis Espagne. Leur amitié et leurs exploits inspireront sans doute le roman Les Trois Mousquetaires, écrit plus tard par le fils du général Dumas. En décembre 1793, alors qu’il s’en va prendre le commandement de l’armée des Alpes, il passe par Aubusson avec son ami Espagne, comme en atteste la mention manuscrite qu’il porte au bas d’une correspondance adressée par ce dernier à une de ses connaissances.
Le Général Dumas connaitra bien des vicissitudes dans la relation orageuse qu’il entretiendra avec Bonaparte, lequel rétablira l’esclavage en 1802, et épurera l’armée de ses cadres noirs.
Il faudra attendre 1848 pour que l’esclavage soit à nouveau aboli.
Nous célébrions il y a quelques jours la mémoire des déportés et de l’esprit de résistance, ici à Aubusson. Quand nous assistons à des négations de la mémoire comme à Villers-Cotterêts, nous devons faire preuve d’esprit de résistance, si nous ne voulons pas que l’histoire se répète à force de mensonges, d’ignorance et d’occultation.
N’en déplaise à certains, il est dans la grande tradition d’Aubusson de résister et de s’inscrire dans les grands débats de société, fussent-ils internationaux. Oui, ici en 1943, on tissait le coq de Lurçat et les vers de Paul Eluard au nez et à la barbe de l’occupant. Je conclus comme le poète conclut lui-même…
« Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté »
10/05/2014 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lors du conseil communautaire consacré à l'élection du président et des vice-présidents, Pierrette Legros, qui a quitté les bancs de l'opposition municipale à Aubusson pour la commune de St Avit de Tardes, a souhaité prendre la parole en début de séance.
Intervention un peu fourre-tout, mais destinée à dire le peu de bien qu'elle pensait de ma candidature. Et une petite perle. Madame Legros m'a en effet reproché, en fait, d'être fidèle en amitié et d'être allé accueillir Didier François à son retour de captivité, et que cela se soit su.
Je dois néanmoins lui apprendre que mon ami n'était pas otage au Mali, comme elle l'a indiqué, mais en Syrie. Nous avons souri en l'écoutant...
02/05/2014 | Lien permanent | Commentaires (0)
Voici la courte allocution que j'ai prononcée lors du conseil municipal d'installation du maire et des adjoints le 28 mars 2014.
Mesdames et messieurs les maires-adjoints, Mesdames et messieurs les conseillers municipaux, Mesdames et messieurs,
Je remercie le Conseil Municipal qui vient de m’élire maire d’Aubusson, pour la troisième fois. Je mesure l’honneur et la confiance que nos concitoyens aubussonnais nous font, en nous confiant à nouveau les destinées de la commune. Cette élection valide la réalité d’un bilan et le sérieux d’un programme. Nous avons entendu les attentes exprimées. Nous comprenons les enjeux auxquels Aubusson et son bassin de vie sont confrontés.
Avec persévérance, volonté et énergie, nous nous sommes résolument placés dans une démarche stratégique globale de développement et d’attractivité. La tâche de l’équipe municipale « Aubusson pour tous » s’appuie sur le travail effectué par les municipalités précédentes. Je suis évidemment bien placé pour en mesurer toute l’importance, car je n’oublie pas l’état des finances et du patrimoine municipal légué en 2001.
Pendant la campagne électorale, nombreux ont été les aubussonnais à me dire à quel point ils appréciaient les changements intervenus depuis cette date. A me dire à quel point cela se voyait. A quel point aussi, ils étaient fiers de voir renaître au coeur de ville un site aussi emblématique que l’ancienne usine Philips, désormais maison de l’Emploi et de la Formation.
Aussi, je tiens particulièrement à exprimer à nouveau mes remerciements et ma gratitude aux élus et aux maires-adjoints qui viennent de transmettre le flambeau à la nouvelle équipe. Ils peuvent légitimement être fiers de ce qu’ils ont accompli, dans le constant souci de la seule recherche de l’intérêt général.
Bien sûr, l’alternance fait partie de la démocratie, et de ce point de vue, on ne peut nier aux Aubussonnais un goût très prononcé pour la démocratie. Mais pouvoir inscrire son action dans la durée, celle que donne le suffrage universel, autorise une certaine efficacité et permet une démarche réfléchie sur le long terme, à visée stratégique, autour d’un projet global, avec des priorités bien identifiées. L’action d’une municipalité n’est pas une simple juxtaposition de logos sur un vague document de campagne, c’est une cohérence qui s’ancre dans la connaissance fine de la Cité, de ses capacités contributives et des enjeux à relever.
Pour cela, les Aubussonnais nous ont donné une majorité absolue, et non relative, comme j’ai pu l’entendre le soir de l’élection, où pour le coup ce sont surtout certains propos tenus qui étaient relatifs.
Je remercie nos électeurs de leur confiance. J’en suis fier. Tout comme je suis fier que des personnes modestes fassent partie de notre électorat. Je dénonce les termes employés pour les qualifier par un ancien élu de l’opposition qui vient de les dépeindre comme des « assistés et cas sociaux de notre cité. ». Range-t-il dans cette catégorie sa co-listière qui dès lundi me demandait assistance pour un problème de logement ? Ce mépris n’est pas mien. Il en est aux antipodes, et il n’est pas anodin que nous ayons intitulé notre liste « Aubusson pour Tous ». Rappelons-nous les paroles d’Antoine de Saint-Exupéry, d’une toute autre tenue : « Si tu diffères de moi, Frère, loin de me léser, tu m’enrichis. » Plus que jamais, le vivre-ensemble appelle au rassemblement des bonnes volontés. Pas à la stigmatisation.
Mesdames et Messieurs de l’opposition, les propositions constructives qui pourraient émaner de votre groupe seront examinées avec intérêt. Soyez une bonne opposition, vous qui représentez les électeurs qui vous ont offert leurs suffrages. Vous revendiquez le bons sens. Vous verrez que la municipalité vous proposera des projets de délibération qui répondront à ce critère.
Le compte administratif 2013 de la commune a été voté à l’unanimité lors de notre précédente séance, opposition comprise. J’ai apprécié que durant la campagne électorale, vous reconnaissiez, en tout cas vous, monsieur Charvillat, que le bilan de la municipalité sortante était bon, à de multiples égards. Et bien je voudrais vous assurer de nos efforts pour vous puissiez voter le compte administratif chaque année, et porter la même appréciation dans six ans !
Mesdames et messieurs les conseillers municipaux, je vous félicite de votre engagement au service de la Cité. A une époque où il est de bon ton de décrier les élus, votre choix vous honore. Je n’oublie pas mes co-listiers qui n’ont pas été élus, et que je remercie pour la qualité de leur engagement dans la campagne.
La liste « Aubusson pour Tous » a proposé un contrat aux Aubussonnais. Ce contrat nous oblige désormais. Nous tiendrons ces engagements, qui ont été mûrement réfléchis, et qui s’appuient sur l’expérience, je pourrais même dire l’expertise, que nous avons acquise.
Aubusson jouera tout son rôle au sein de l’intercommunalité « Creuse Grand Sud ». Nous nous retrouverons d’ailleurs, dans cet établissement public, qui est un espace de solidarité et de projets territoriaux. C’est l’intercommunalité qui porte la compétence économique. Il s’agit là d’une compétence essentielle pour le développement du sud de la Creuse, autour du bassin de vie de notre cité.
Nous avons su y tisser des liens de confiance et de travail parce que nous avons collectivement choisi d’en extirper la polémique politicienne. Nous l’avons fait en connaissance de cause, instruits par une désagréable et stérile expérience antérieure. Je souhaite que la sérénité acquise par le Conseil Communautaire perdure. C’est à la fois une responsabilité collective et personnelle pour chacun des élus communautaires. J’aurais à cœur que nous continuions à privilégier ce qui nous rassemble, avec comme seul objectif la recherche de l’intérêt général.
Enfin, je félicite les nouveaux maires-adjoints que le Conseil Municipal vient d’élire. C’est une équipe resserrée par rapport au mandat précédent, puisque 7 adjoints vont succéder aux 8 précédemment en situation. Le transfert de compétences à la communauté de communes explique cette nouvelle configuration. Mais nous tenions à un poste nouveau, reconfiguré, qui est celui du lien social, confié à Isabelle Pisani, précédemment adjointe aux affaires sociales. Il va s’agir pour elle, et pour la municipalité, de mettre en place les outils de la démocratie participative. Je pense aux Conseils de quartier, au Conseil des Sages, au Conseil Municipal des Jeunes par exemple. Mais aussi aux politiques sociales en relations avec les associations caritatives ou d’animation de la vie locale. On peut ainsi imaginer un projet autour de la culture maraichère, des activités cuisine, et des animations de quartiers entre voisins, toujours en recherche avec ce qui fait lien. C’est une approche différente, expérimentale, et donc passionnante.
Gérer, imaginer, développer, bâtir, débattre, réussir, partager, agir, je vous laisse le choix des verbes à rajouter à cette liste qui, à n’en pas douter, résumeront la pratique municipale.
Merci par avance à tous les élus du Conseil de leur implication.
Nous nous réunirons à nouveau le jeudi 10 avril prochain, pour le débat d’orientations budgétaires, les délégations et représentations diverses, les commissions municipales. Puis le lundi 28 avril, pour l’examen et le vote du budget municipal et des budgets annexes.
Je vous remercie de votre attention.
29/03/2014 | Lien permanent | Commentaires (4)
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